Les risques professionnelles qui pèsent sur un salarié sont en lien direct avec son activité professionnelle.

La multiplicité des dangers amène une multiplicité des formations permettant de les prévenir ou d’en réduire les risques.

Certaines bénéficient d’un cadre officiel, structurées par une entité, liées à une habilitation, d’autres non.

Bien connaître l’ensemble des risques susceptibles de se produire au sein de votre entreprise est donc impératif pour mieux les prévenir.

En fonction de l’activité de l’entreprise, les risques professionnels sont de différentes natures :

  • Mécaniques : heurts, écrasements, coupures et perforations, projections, contraintes posturales, gestes répétitifs ;
  • Physiques : vibrations, niveau sonore, température, intempéries, niveau d’éclairement, qualité de l’air, incendie et explosion ;
  • Chimiques : exposition à des substances chimiques, produits gazeux, cancérigènes, mutagènes, toxiques, corrosifs, irritants, allergisants ;
  • Biologiques : exposition à des agents infectieux et allergisants par piqûre, morsure, inhalation ;
  • Radiologiques : existence de radiations ionisantes, de rayonnements laser et/ou électromagnétiques ;
  • Psychologiques : agression physique ou verbale, harcèlement moral ou sexuel, stress, charges excessives.

Les réponses en matière de formation sont tout aussi nombreuses : formations Sauveteur Secouriste du Travail, formations incendie, formations gestes et postures, formations de préparation à l’habilitation électrique, formations à la conduite d’engins, formations des membres du CSE etc… La liste est aussi longue qu’il existe de dangers !

C’est à l’employeur de supprimer ou de réduire ces risques afin d’assurer la sécurité des salariés et de protéger leur santé physique et mentale.

Aussi, il est important de noter que la formation n’est qu’un des nombreux leviers qu’il convient d’actionner.

Le Code du Travail énumère neufs principes généraux de prévention (dont l’un est en lien avec la formation).

La formation n’est pas une fin en soi, ce n’est pas non plus une réponse unique. Elle doit s’inscrire dans une dynamique bien plus large, au service de la prévention des risques. Elle doit être accompagnée, diffusée, comprise et encouragée !